M&A

Target

Acquirer

Value $M

Safeco Corp (USA)

Liberty Mutual Insurance Co (USA)

6,124.9

Brasil Telecom SA (BRA)

Telemar Norte Leste SA (BRA)

1,451.1

Brasil Telecom Participacoes SA (BRA)

Telemar Norte Leste SA (BRA)

1,394.3

Minera Esperanza and Minera El Tesoro (CHL)

Marubeni Corp (JPN)

1,310.0

Office and industrial real-estate properties (NLD)

Consortium led by White Estate Investments BV (NLD)

1,023.4

Bosch Corp (JPN)

Robert Bosch GmbH (DEU)

973.8

Ocean Rig ASA (NOR)

Primelead Ltd (CYP)

700.2

Sirtris Pharmaceuticals Inc (USA)

GlaxoSmithKline PLC (GBR)

658.3

Jefferies Group Inc (USA)

Leucadia National Corp (USA)

633.6


Source Thomson Reuters

Analyse OFCE

Le retournement qui s’est opéré sur le marché de l’immobilier aux États-Unis depuis le début de l’année 2006 intervient après une phase de croissance exceptionnelle qui rompt avec les tendances de long terme. Engagée en 1995 et peu affectée par la récession de 2001, la dynamique s’emballe à partir de 2003, conduisant à une surchauffe dans le secteur, qu’illustrent la flambée des prix et l’accélération du taux d’endettement des ménages (100 % du revenu des ménages en 2006).
Simultanément, le marché de l’accession à la propriété a connu une véritable révolution. Le nombre de ménages propriétaires a augmenté entre 1995 et 2006 d’environ 15 millions dont 5 millions après 2001, et représente aujourd’hui 69 % de l’ensemble
des ménages américains.
Cette montée n’aurait pu avoir lieu si des conditions exceptionnelles n’avaient pas été réunies : niveau historiquement bas des taux d’intérêt jusqu’en 2004, politique publique de soutien à l’accession à la propriété, abondance de liquidités permise par la titrisation des créances hypothécaires, et surtout inventivité des banques pour faire reculer les limites de l’endettement. Le prêt traditionnel sur trente ans et à taux fixe cède progressivement la place à de nouveaux produits, principalement à taux variables.
Les produits deviennent plus attractifs et adaptés au profil de l’emprunteur : différé de remboursement du capital, taux d’intérêt d’entrée plus bas, possibilité de financer l’insuffisance d’apport personnel des primo- accédants par des prêts complémentaires, et surtout ouverture des circuits financiers aux ménages les plus à risque, ayant déjà connu des difficultés financières, par des prêts à prime. L’ensemble de ces prêts non traditionnels représente environ 30 % des nouveaux prêts et couvre 10 % de l’encours de la dette hypothécaire. Les ménages qui ont bénéficié de ces prêts pour devenir propriétaires appartiennent à toutes les catégories de la population, mais la progression a été plus forte chez les catégories qui étaient jusqu’alors les plus exclues des circuits de financement : les minorités noires et hispaniques, les jeunes et les ménages au revenu inférieur au revenu médian.
La hausse des taux d’intérêt depuis juin 2004, le retournement des prix de l’immobilier dans certains endroits depuis l’année dernière et le ralentissement économique rendent aujourd’hui la situation difficile pour les ménages les plus fragiles. Les refinancements, qui jusque-là avaient permis de restructurer la dette des ménages dans un sens qui leur était favorable, demeurent encore relativement élevés mais ils devraient baisser. Le rêve, devenu réalité pour certains, pourrait virer au cauchemar pour d’autres. Nous estimons cependant que l’économie américaine devrait digérer ce choc en 2007 par un ralentissement sérieux et éviter la récession. Mais les conséquences sociales seront douloureuses pour la population déjà marquée par les traces des inégalités.


source OFCE

Tensions actuelles

Les statistiques économiques semblent refléter davantage les tensions actuellement liés au secteur du logement et au secteur financier. Les chiffres de l’indice ISM manufacturier (en baisse à 47.7 en décembre) et de l’emploi (création de seulement 18 000 postes dans le secteur non agricole en décembre alors que le taux de chômage progressait de 0.3% à 5.0%) mettent en évidence les risques accrus pour l’économie. Nous sommes plus préoccupés par la croissance en ce début d’année et réduisons donc nos prévisions en la matière de 2.6% à 2.0% pour l’ensemble de 2008.
La croissance du PIB en termes réels sera sans doute faible au premier semestre (entre 1.0% et 1.5%) et ce n’est qu’au second semestre qu’elle pourrait rattraper sa ligne tendancielle (entre 2.5% et 3.0%). Pour soutenir la croissance, les observateurs s’attendent désormais à ce que la Fed assouplisse sa politique de manière plus drastique et nous tablons sur une nouvelle détente de 75 points de base des taux à 3.5% d’ici à la fin du printemps.

M&A deals

Target

Acquirer

Value $M

Yahoo! Inc (USA)

Microsoft Corp (USA)

43,247

NYMEX Holdings Inc (USA)

CME Group Inc (USA)

11,072

No.3 airport terminal owned by Capital Airports Holding Company (CHN)

Beijing Capital International Airport Co Ltd (CHN)

3,741

Quintana Maritime Ltd (GRC)

Excel Maritime Carriers Ltd (GRC)

2,450

Dutch property portfolio of Unibail Rodamco (NLD)

Inflation Exchange Fund Capital NV (NLD)

1,145

Matria Healthcare Inc (USA)

Inverness Medical Innovations Inc (USA)

1,115

Hydril Pressure Control Business (USA)

General Electric Co (USA)

1,115

General Chemical Industrial Products Inc (USA)

Tata Chemicals Ltd (IND)

1,005

Gulf of Mexico shelf oil and gas properties of Taylor Energy (USA)

Consortium of Korea National Oil Corp and Samsung Corp (USA)

1,000

CNX Gas Corp (USA)

CONSOL Energy Inc (USA)

931

Calendrier économique

Date

ET

Release

For

Briefing.com

Consensus

Prior


Jan 28

10:00

New Home Sales

Dec

635K

645K

647K


Jan 29

08:30

Durable Orders

Dec

5.0%

2.0%

-0.1%


Jan 29

10:00

Consumer Confidence

Jan

86.0

87.0

88.6


Jan 30

08:15

ADP Employment

Jan



40K


Jan 30

08:30

GDP-Adv.

Q4

1.9%

1.2%

4.9%


Jan 30

08:30

Chain Deflator-Adv.

Q4

3.0%

2.6%

1.0%


Jan 30

14:15

FOMC Policy Statement






Jan 31

08:30

Employment Cost Index

Q4

0.8%

0.8%

0.8%


Jan 31

08:30

Personal Income

Dec

0.4%

0.4%

0.4%


Jan 31

08:30

Personal Spending

Dec

0.1%

0.1%

1.1%


Jan 31

08:30

Core PCE Inflation

Dec

0.2%

0.2%

0.2%


Jan 31

08:30

Initial Claims

01/26

320K

315K

301K


Jan 31

09:45

Chicago PMI

Jan

52.5

53.0

56.6


source : Wall Street Journal
Briefing.com

La FED pompier

Vendredi 18 janvier 08

Bush annonce son plan afin de sauver les Etats Unis de la récession. Ce plan de relance de l’économie consistera principalement en une baisse des taxes, cela représente 1% du PIB américain soit 150 à 140 milliards de dollars, environ 800$ par ménage. Espérons que le président américain donnera plus d’information dans son discoure sur « l’état de l’union » les semaines à venir.

Lundi 21 janvier 08

Nikkei 225 : 13 325.94 (-3.86%)
Hang Seng :
23 818.86 (-5.49%)
FTSE 100 :
5 578.20 (-5.48%)
CAC 40 :
4 744.45 (-6.83%)
DAX Xetra :
6 790.19 (-7.16%)

Mardi 22 janvier 08

14 h 20 : la Fed abaisse
son taux directeur à 3,50 %
15 h 35 : la Bourse de New York plonge à l'ouverture


Suite à cette baisse brusque des taux d’intérêts à 14h30 heure de Paris, l'indice Footsie de Londres progressait de 1,68 %, le CAC 40 avançait de 1,36 % et, à Francfort, le DAX gagnait 0,27 %. A New York, Wall Street, fermée lundi, doit ouvrir à 15 h 30 (heure française).

La baisse des taux d’intérêt par la fed ressemble à une aide aux marchés financiers avec ce geste la fed a voulue rassurer et calmer tout le monde. Avant l’ouverture des marchés américains, wall street souhaitait un geste de la fed, geste qui n’a pas tardé à ce réalisé. Le FOMC explique avoir pris sa décision « à la lumière de l'affaiblissement des perspectives économiques et des risques accrus pesant sur la croissance ».

Si le comité de politique monétaire a vraiment agit à la vue des perspectives économiques cela signifient que les chiffres du chômage et des ventes de logements anciens pour décembre annoncé ce jeudi ne seront pas très bon.



Ce dont on est sur c’est que le combat de la fed ne s’orientera plus vers une lutte contre l’inflation et contre une baisse du dollar face aux autres devises. On peut surtout s’attendre à une baisse des taux dans les mois à venir et une volatilité persistante sur les marchés financiers.



EUR/USD : 1.4624
USD/GBP : 1.9598
USD/JPY: 106.70




Notons que dans l’euphorie, Bank of America a annoncé une baisse de 29% de son bénéfice net sur l'ensemble de l'année 2007, à 14,9 milliards de dollars. Une performance plus qu'honorable au vu des pertes astronomiques réalisées par les banques Merrill Lynch ou encore Citigroup. Le titre est en hausse de 3.31% à 37.07$ à la mi-journée.


Wachovia a, à l’opposé annoncé aujourd’hui une chute de 97,8% de son bénéfice net au quatrième trimestre 2007, sous le coup notamment d'une provision pour pertes sur crédit de 1,5 milliard de dollars. Le résultat net s’est effondré à 51 millions de dollars, soit trois cents par action, contre 2,3 milliards ou 1,20 dollar par action il y a un an.

Etude decembre 2007

Scenario : Les marchés sont toujours sous pression d’autant plus que l’on ne connait l'exposition précise des banques aux subprimes, même si celles-ci se sont voulues rassurantes sur leurs expositions. Les fondamentaux se dégradent, le premier trimestre 2008 nous donnera de forts signes sur une possible récession aux Etats-Unis.

Evolution récente : Les banques sont les poumons de l’économie car elles financent l'ensemble de l'économie. On remarque aux Etats - unis, un net recule des prêts accordés par les banques dans tous les secteurs d’activité. Des prêts qui en tant de stabilité auront été accordés facilement. Les marchés financiers jusqu'à présents avaient été dopés par les gigantesques opérations de fusions et acquisitions. Les banques asiatiques sont également touchées, Bank of China a annoncé que la crise allait lui couter 102,7 milliards de dollars de titres.

Les fondamentaux se sont fortement dégradés en décembre le prix des matières premières ont atteints un raccord, le prix du baril a franchit la barre des 100$, l’or touche les 857$le prix du gaz et de l’argent ne sont pas épargnés, le prix des matières premières lié à la consommation a lui aussi atteints des sommets en effet les prix du mais du blé ont respectivement 477$ et 3,2$. Cette dégradation générale du marché agricole contribue à l’inflation qui avoisine les 3,1%.

Ainsi les banques centrales doivent mener une politique monétaire qui ne satisfait personne. La BCE est contrainte de s’abstenir de lutter contre l’inflation car une hausse précipiterait les marchés financiers et l’euro dans une situation incontrôlable. Celle-ci va donc surement laisser les taux directeurs a 4%. Idem pour la BoE qui va surement les taux inchangé à 5%.

La Fed quand à elle risque au vu de la situation économique américaine d’être un agressive que prévu nous tablons sur une baisse des taux de 50 points de base. Cela se ferra au détriment du dollar qui peut atteindre par rapport a l’euro, le yan et le sterling respectivement 1,4770 ; 109.50 1.9550.

A surveiller : Une baisse des taux d’intérêt de la FED risque de propulser les monnaies européennes à des niveaux très élevés. Les pays asiatiques seront touchés au niveau de leurs balances commerciales. Le prix des matières premières va continuer à soutenir l’inflation mondiale.